1 an sur Framasphère, l’un des pods du réseau social Diaspora*
Framasphère a fêté son premier anniversaire il y a quelques jours ; aujourd’hui, je fête ma première année sur ce pod du réseau social Diaspora*. C’est l’occasion pour moi de vous livrer mon avis sur cette alternative à Facebook et de vous en expliquer le fonctionnement.
Diaspora*, Framasphère : qu’est-ce que c’est ?
Présentation de Diaspora*
Diaspora* est un réseau social libre et décentralisé créé en 2010 par 4 étudiants de l’Institut Courant des mathématiques de l’Université de New York : Max Salzberg, Dan Grippi, Raphael Sofaer et Ilya Zhitomirskiy. Ce réseau social se divise en pods interconnectés ; pour faire simple, plusieurs sites (donc plusieurs serveurs et bases de données) permettent de se connecter au réseau.
Diaspora* étant décentralisé, les données ne sont pas stockées en un seul et même endroit. Vous pouvez choisir où vos données seront stockées en fonction de vos affinités et des lois en vigueur dans chaque pays. De plus Diaspora* est libre, ce qui signifie que n’importe qui – avec les compétences nécessaires – peut créer son site et devenir maître de ses données. Si vous souhaitez créer votre propre pod Diaspora* pour vous et vos amis ou pour votre association, vous le pouvez. Vous pouvez également participer au projet pour l’améliorer : les fonctionnalités ne sont pas figées dans le temps et peuvent évoluer en fonction des besoins et demandes des utilisateurs. Si vous souhaitez participer, sans avoir de compétences en développement, vous pouvez rejoindre l’équipe de traduction.
Présentation de Framasphère
Framasphère est l’un des pod de Diaspora*. Il a été créé en 2014 par Framasoft, une association française loi 1901 à but non lucratif dédiée à la promotion du libre. Framasphère vous permet de vous connecter à Diaspora* et d’échanger avec l’ensemble du réseau, même si une personne est inscrite sur un autre pod. En vous inscrivant sur Framasphère, vos données seront stockées sur le serveur de Framasoft, hébergé en Allemagne. Toutefois, si vous préférez il existe déjà de nombreux autres pods.
Diaspora*, une alternative à Facebook ?
Diaspora* propose des fonctionnalités similaires à Facebook. Vous pouvez échanger des messages, des liens, des vidéos et des photos avec vos amis. Vous pouvez aimer ou repartager les messages de vos amis. Vous pouvez également commenter ces messages et identifier des personnes dans vos publications.
Les fonctionnalités qui n’existent pas sur Diaspora*
Certaines fonctionnalités proposées par Facebook n’existent pas sur Diaspora* ; est-ce un mal pour autant ? Voici un petit aperçu des fonctionnalités que vous ne retrouverez pas si vous décidez de vous inscrire sur Framasphère ou un autre pod du réseau Diaspora*.
Certaines fonctionnalités liées à la rédaction de message
Lorsque vous rédigez un message, vous ne pourrez pas y accoler votre humeur ou votre activité. Si cela vous semble indispensable, vous pouvez toujours l’écrire en toute lettre dans le corps de votre message.
Diaspora* propose un système d’ajout de géolocalisation à vos messages, comme Facebook. Cependant, Facebook a tendance à ajouter cette géolocalisation automatiquement, même si vous n’avez rien demandé. Avec Diaspora*, vous évitez d’être pisté sans votre consentement ; la géolocalisation peut être ajoutée manuellement. La démarche doit venir de vous-même. Ceci dit, cela reste simple : il vous suffit de cliquer sur une icône affichée dans la zone de rédaction de message.
Les groupes, pages et jeux Facebook
Diaspora* ne propose ni la création de page (entreprise, activité…) ni la création de groupe. Vous n’aurez donc pas la possibilité de devenir « fan » d’un acteur ou vous abonner à la page du Gorafi par exemple. Vous ne pourrez pas non plus vous inscrire dans un groupe intitulé « Petites annonces du 83 » par exemple.
Contrairement à Facebook, vous ne pourrez pas non plus passer des heures devant Candy Crush, SongPop ou je ne sais quel autre jeu. Diaspora* ne propose aucun jeu. Si cela vous manque, vous pouvez toujours rechercher « jeux flash » sur votre moteur de recherche favori, vous en aurez à foison.
Alors que propose Diaspora* ?
Les fonctionnalités de Diaspora*
Diaspora* propose un tout autre fonctionnement que Facebook. Il vous faudra donc changer quelque peu vos habitudes.
Sur Diaspora*, il est possible de mettre en forme ses messages. Vous pourrez ainsi mettre du gras, de l’italique ou encore remplacer votre lien brut par un texte renvoyant vers ce lien. La mise en forme utilise la syntaxe Markdown. Ce langage reste relativement simple mais n’est pas inné, il vous faudra apprendre quelques astuces pour mettre en forme vos messages comme vous le souhaitez.
Diaspora* permet également de communiquer avec n’importe qui sans avoir à devenir « ami » avec. Pour cela, il vous suffit de basculer votre message en public et n’importe qui pourra le voir, le commenter ou le partager.
Toutefois, vous pouvez restreindre l’audience de vos messages à certains « aspects », ils deviendront alors plus ou moins privés comme sur Facebook avec les options d’audience « Amis », « Personnalisé »… Ce sera à vous de choisir et de créer ces « aspects ».
Plutôt que des groupes ou des pages, Diaspora* utilise un système de hashtag comparable à ce qui se fait sur Twitter et qui a par la suite été mis en place sur Facebook. Pour diffuser votre message, il vous faudra ajouter divers hashtags pour décrire votre message. Il n’y a pas de limites de hashtags. Vous pourrez également vous abonner à ces hashtags pour voir dans votre fil d’actualités tous les messages qui sont susceptibles de vous intéresser. Ainsi, pour reprendre l’exemple de tout à l’heure, plutôt que de devenir fan du Gorafi, vous pouvez utiliser le hashtag #legorafi
et vous y abonner pour voir les articles partagés par d’autres.
L’anonymat sans censure
Dans les conditions d’utilisation de Facebook, il est précisé que vous devez vous inscrire avec votre nom et prénom. Il est vrai qu’il existe un grand nombre de comptes ouverts avec de faux noms, mais vous risquez tout de même de vous retrouver avec un compte fermé du jour au lendemain. Si vous en doutez, sachez que c’est déjà arrivé plus d’une fois. Quid de vos données ? Vous ne les récupérerez pas, elles appartiennent à Facebook. Sur Diaspora*, l’anonymat est possible. Vous avez le droit de vous inscrire avez n’importe quel nom ou pseudo. Vous ne risquez pas de vous faire censurer et de vous retrouver avec un compte clôturé sans préavis.
Mon avis sur Framasphère et Diaspora*
Voilà 1 an que je suis inscrit sur Framasphère et je compte poursuivre cette aventure. Je vais donc vous livrer mes impressions et vous expliquer pourquoi Diaspora* me plaît.
Pourquoi je porte autant d’intérêt à Diaspora* ?
J’accorde un grand intérêt au libre et aux solutions décentralisées. Savoir que Facebook est propriétaire de mes données et peut en faire ce qu’il veut ne me plaît pas. Il est donc tout naturel pour moi d’adhérer à l’esprit de Diaspora*. J’avais déjà tenté l’expérience au tout début du réseau social en m’inscrivant au pod joindiaspora. À ce moment-là, je n’ai pas accroché à cette alternative pour deux raisons je pense. D’une part, le réseau social était encore jeune et présentait donc certaines lacunes. D’autre part, de part sa jeunesse, la communauté francophone y était encore peu présente.
À ce jour, Diaspora* compte 650 000 utilisateurs dont 18 762 sont inscrits sur Framasphère. Autant dire que la communauté francophone est bien plus présente qu’aux débuts. Grâce aux hashtags, il est plus facile d’y trouver des personnes partageant les mêmes centres d’intérêts que sur Facebook. La communauté Diaspora* me semble également plus ouverte et accueillante ; il est assez facile d’échanger avec les autres utilisateurs. Il est possible d’y discuter de sujets sérieux comme la vie privée ou la démocratie réelle tout comme il est possible de discuter de sujets plus légers. Si vous souhaitez continuer à partager vos « citations des Minions », rien ne vous en empêche.
Et si nous migrions tous de Facebook vers Diaspora* ?
La communauté francophone sur Diaspora* a beau s’agrandir, elle reste encore faible en comparaison avec Facebook. Vos amis n’y seront sans doute pas. Cela constitue sans doute l’un des principaux freins pour une migration de Facebook vers Diaspora*. Pourtant, il est nécessaire que certaines personnes fassent l’effort de changer leurs habitudes pour convaincre les autres utilisateurs d’en faire de même. Ne l’avez-vous pas fait aux débuts de Facebook, lorsque vous avez délaissé MSN Messenger pour passer plus de temps sur Facebook ?
Les groupes Facebook peuvent facilement être remplacés par les hashtags de Diaspora*. Les pages également. Il faut cependant changer ses habitudes pour y parvenir. Passer de Facebook à Diaspora* peut donc être déroutant pour certains ; un temps d’adaptation est nécessaire. Pour autant, est-ce que cela n’est pas un sacrifice négligeable pour reprendre le contrôle de ses données ?
À ce jour, je me demande même si mon compte Facebook a encore un sens. J’utilise de moins en moins ce réseau social. Je n’y trouve plus beaucoup d’intérêt. Je n’utilise pas les jeux Facebook. Je ne vois pas pourquoi, en jouant à un jeu, je devrais céder certaines données aux entreprises créant ces jeux. Donc cette fonctionnalité ne me manque pas sur Diaspora* ; ce n’est pas l’utilisation que je fais des réseaux sociaux. Pourtant, je suis encore sur Facebook… parce que « tout le monde y est ». Est-ce une raison suffisante ? Et si nous faisions tous un effort en changeant nos habitudes pour montrer que notre vie privée est importante et que nous ne sommes pas d’accord pour que nos données personnelles soient revendues à des tiers ? Dernière chose : sur Diaspora* vous n’aurez aucune publicité.
Mise à jour du 9 mars 2021
Cet article a été publié en 2015. Les choses ont pu évoluer depuis. D’ailleurs, Framasphère fermera le 7 octobre 2021. Diaspora*, quant à lui, continuera de vivre. Si vous souhaitez tenter l’expérience, il est donc recommandé de choisir un autre pod que Framasphère. Je ne saurais vous conseiller lequel, mais Framasoft vous propose des alternatives.
22 commentaires
Bonjour,
A ma connaissance, une telle fonctionnalité n’est pas prévue mais je peux me tromper. Peut-être qu’en posant la question/suggestion directement sur Diaspora*, quelqu’un aura une meilleure réponse.
Ceci dit, je ne suis pas convaincu de l’utilité. Il est possible de créer un compte au nom de l’association, et de partager les identifiants entre les différents membres. Après, pour les utilisateurs, il leur suffit de s’abonner à la personne et/ou de s’abonner à un tag spécifiquement utilisé par l’association.
Certaines associations utilisent déjà ce principe, comme la Quadrature du Net ( https://framasphere.org/u/la_quadrature_du_net ). On peut suivre ce compte et/ou s’abonner aux tags #laquadrature #lqdn
bonjour,
à la recherche d’un nouveau réseau social parce que la politique puritaine de facebook m’énerve à un point qui commence à être de non retour.
pouvez-vous me dire ce qu’il en est sur diaspora ?
est-ce que la vue d’un téton, d’une femme allaitante, d’une oeuvre d’art montrant un sein, d’une discussion sur le clitoris est passible de suppression de discussion comme ça arrive sur facebook ?
est-on libre de parler de tous les sujets possibles (dans la limite de la légalité) ?merci pour vos réponses.
j’ai apprécié de lire votre retour sur diaspora et je suis prête à changer de réseau social.
bonne journéeBonjour Valérie,
Diaspora* est sans aucun doute plus libre que Facebook. Concernant la modération, cela va dépendre du serveur/site choisit pour vous inscrire. Contrairement à Facebook, les données ne sont pas centralisées en un même endroit mais en plusieurs endroits. De ce fait, il n’y a pas une politique de modération mais plusieurs et chaque administrateur de serveur peut être plus ou moins puritain.
Ceci dit, de manière générale, les personnes qui sont sur Diaspora* trouvent la censure d’une oeuvre d’art montrant un sein ridicule, donc je doute que vous ayez le même problème de censure sur ce réseau social et je ne me souviens pas avoir vu de plainte à ce sujet sur le serveur Framasphère.
Par ailleurs, il existe un tag ( #nsfw pour “Not Safe For Work”) qui permet de filtrer les sujets à caractère sexuel notamment. Ainsi pour éviter toute censure d’une discussion sur le clitoris, il sera sans doute plus judicieux d’utiliser ce tag.J’espère avoir répondu à vos questions, et n’hésitez pas si vous avez encore des doutes. Bonne journée.
Bonjour,
Très bon article mais ce qui m’inquiète c’est que la “fachosphère” ne s’empare de cet outil car j’ai bien compris que l’on pouvait s’inscrire de façon anonyme avec pseudo …
Comment éviter des propos indécents et racistes ? comment s’auto contrôle ce réseau social ?Bien à vous !
Bonjour,
Personnellement, j’ai vu bien plus de messages à caractère raciste et d’appel à la haine sur Facebook que sur Diaspora*. Comme je le disais ci-dessus :
“Concernant la modération, cela va dépendre du serveur/site choisit pour vous inscrire. Contrairement à Facebook, les données ne sont pas centralisées en un même endroit mais en plusieurs endroits. De ce fait, il n’y a pas une politique de modération mais plusieurs et chaque administrateur de serveur” décide des messages à modérer.
Dans l’ensemble, je dirais que les modérateurs chassent plus les messages de haine que les tétons, contrairement à Facebook, donc il n’y a pas plus de risques qu’ailleurs.Bonne journée.
Bonjour, je ne comprends pas fondamentalement la différence entre Framasphere et Diaspora. Où dois-je m’inscrire ? Facebook a l’aventage d’être bien plus simple d’utilisation…
Bonjour,
Diaspora* est simplement le nom du réseau social. Framasphère est le nom d’un des différents serveurs (ou “pod” dans le langage Diaspora*) ; là, où vos données seront stockées.
Alors, techniquement, Facebook peut paraître plus simple ; dans le fonctionnement, il n’y a pas une grande différence. Donc non, Facebook n’est pas plus simple d’utilisation. Facebook ne vous laisse simplement pas le choix sur le lieu où vous souhaitez stocker vos données…
Les liens sont donnés dans l’article. A vous de choisir où vous souhaitez vous inscrire. Soit sur Framasphère soit sur un autre serveur, et, dans ce cas, la liste est ici.
Et bien sûr parmi les autres Pods disponibles certains sont gérés par des CHATONS 😉
https://chatons.org/Bonjour,
étant étudiant en informatique réseau, je m’intéresse au monde du libre. Je trouve le concept d’un réseau social décentralisé très intéressant car cela permet de vraiment choisir ou stocker ses données quitte à créer son propre pod
Grâce à ton article très bien détaillé j’ai compris que chaque pod communique avec les autres.
Je pense réellement m’y inscrire afin de tester ses capacités.
Merci bien pour cet article. ^^Je trouve qu’il y a quand même quelques grosses lacunes sur diaspora : impossibilité de modifier un post, quand on poste une URL celle-ci n’est pas parsée pour en extraire le titre l’image et un petit bout du texte il est donc moins facile et plus contraignant de partager … Les concepteurs doivent se mettre à la place de l’utilisateur pour comprendre ce qui pourrait lui donner envie d’être actif et ce qui est susceptible de le décourager
Pour l’édition de post, ça peut effectivement manquer. Mais il peut y avoir des dérives (quelqu’un qui partage un message qui, par la suite, est modifié… cette personne ne voulait peut-être pas partager ce nouveau message), donc ce n’est pas forcément un mal.
Effectivement il n’y a pas d’extraction automatique. Une fois postées, certaines URLs affichent bien un bloc avec le titre, une image et une description (un exemple parmi d’autres : https://framasphere.org/posts/1314847 ) mais ça reprend le contenu des metas. Si le site n’en dispose pas, rien ne s’affichera.
Du coup, “Les concepteurs doivent se mettre à la place de l’utilisateur pour comprendre ce qui pourrait lui donner envie d’être actif et ce qui est susceptible de le décourager” : pourquoi ce ne serait pas aux concepteurs de sites d’y penser en ajoutant les balises meta appropriées ?
D’un autre côté, sans bloc, je trouve ça pas plus mal personnellement. Sur Facebook, notamment, trop de personnes “aiment” ou commentent en se contentant de lire le titre et la description. Au moins, ça force tout le monde à cliquer sur le lien et à lire le contenu avant de se prononcer.
Merci pour l’article.
Cependant je trouve que pour être tout à fait objectif il faut évoquer le coût du réseau : son coût de développement et son coût de fonctionnement.
Cela a des conséquences : seuls des bénévoles maintiennent le code et le coût de stockage est supporté par les pods.
Le résultat c’est une expérience utilisateur moins bonne. À titre d’exemple, sur le pod framasphere, vous ne pouvez pas poster une photo de plus de 5MB et l’application mobile ne propose pas de redimensionner l’image pour qu’elle respecte la limite.Tout se paye.
Personnellement, j’ai vu bien plus de messages à caractère raciste et d’appel à la haine sur Facebook que sur Diaspora*
C’est vrai mais je vois beaucoup de propos gauchiste sur framasphere, antipolice anti militaire etc..
Je suis pour le libre mais déçu de voir que beaucoup soient persuadés qu’il faut être de gauche pour être pour le libre.Peut-on être dans plusieurs pods ?
Bonjour. Je suis utilisateur de G+ et j’aimerais avoir votre avis. Vous faite des comparaisons avec FB, mais je ne l’utilise pas, donc je ne suis pas vraiment avancé. Sur G+ je partage essentiellement des photos sur plusieurs communautés que je choisi en fonction de thèmes et surtout sur une qui est mon club Photos et celle-là est privée.
Pensez-vous que je pourrais être satisfait moi et surtout mon club?
L’utilisation est-elle simple et en français car nous ne sommes pas tous bilingues.
Merci de me guider car je ne m’y connais pas vraiment en informatique.
Cordialement.Bonjour. Je suis inscrit sur Framasphère depuis un mois. J’ai commencé à quitter d’autres réseaux à cause de la haine, de la violence et de la désinformation, pensant trouver sur un réseau libre davantage de bienveillance. Je trouve que l’on se familiarise assez rapidement avec le mode d’emploi du réseau. Par ailleurs, de nombreux participants m’ont spontanément souhaité la bienvenue et certains d’entre eux m’ont aidé à faire mes premiers pas. Cela, c’est le côté positif.
Je me suis inscrit avec peu de centres d’intérêt, juste 3 ou 4 parmi lesquels la photo et la politique. Je crois que je vais être contraint de supprimer le choix “politique” car je lis beaucoup trop des messages haineux et violents, anti-flics, appelant à l’anarchie, au renversement des institutions, etc. Le réseau est à mon goût beaucoup trop marqué à l’extrême-gauche. J’attends de voir encore avant de décider si j’y reste pour le plaisir de partager dans d’autres domaines.
Je tiens à dire que je trouve votre présentation très claire et, si vous le permettez, je partagerais volontiers l’url de cette page sur FB pour inciter d’autres personnes à tester Framasphère.Bonjour,
Je suis beaucoup moins présent sur les réseaux sociaux, Diaspora* inclus, depuis l’écriture de l’article donc ça a pu changer en 3 ans. D’autant plus, si on prend en compte le climat politique actuel. Il y avait déjà des personnes engagées politiquement mais appelant plutôt à plus de démocratie et à moins de répression, pas à l’anarchie et au renversement des institutions. Dans l’ensemble, je trouvais l’ambiance moins haineuse que sur d’autres réseaux. Ca a pu changer, je ne sais pas.
Je vous remercie, et oui, vous pouvez évidemment partager cet article. N’hésitez pas à préciser qu’il permet de comprendre la différence de fonctionnement par rapport à Facebook et d’émettre vos réserves sur l’ambiance actuelle ; l’article n’est plus tout jeune en âge Internet. 😉
Bonjour,
Je suis sur frama depuis plusieurs mois et je m’y sens très bien. C’est vrai qu’en fonction des hashtags qu’on suit, on peut voir des posts qu’on a pas envie de voir, car on peut utiliser plusieurs hashtags dans un même post. Exemple : #écologie et #politique. Du coup, si je veux voir des posts sur l’écologie, je vais aussi en voir qui concernent la politique si les deux hashtags sont présents dans le même post. C’est un peu chiant, mais j’arrive à faire avec. Je ne réagis pas sur ce genre de post tout simplement. Le système de hashtags c’est un peu bordelique, on peut louper des posts intéressants si ils utilisent des hashtags double, exemple : #jardin-ecologique. Car on ne verra que les posts qui ont mis ce hashtag, donc il vaut mieux suivre #jardin, mais du coup on se retrouve avec des posts en vrac sur le thème du jardin ! Pas facile tout ça.Bonjour.
Merci pour cet avis sur framasphère. J’ai essayé Mewe, puis renoncé aux réseaux sociaux momentanément. En ce qui concerne face book, j’ai très vite fait machine arrière, et ce, depuis belle lurette (compagne de gai-luron #Gotlib), et malgré le désabonnement, il reste collé à la chaussure comme un étron de cerbère.Pour s’en débarrasser il faut du temps et se rappelle à vous par de multiples moyens. c’est une véritable vermine incrustée partout, sites bancaires et même gouvernementaux.J’ajoute, que ce réseau par son contenu n’ est guère motivant. G+ a disparu et je le regrette vraiment. j’en profite pour saluer mon ami Olivier Dahan s’il est sur Frama et lit votre avis. Qu’en est-il de frama? Lire qu’il est comparable à FB dans son maniement, ne m’incite pas vraiment à y aller, même s’il respecte vos données en ne les vendant pas …….Mais pourquoi pas ? (Charcot naviguait aussi) pierredupont@gmail.com
Bonjour,
J’aurai pu écrire un article sans mentionner Facebook, cela n’aurait rien changé au fonctionnement de Diaspora* et cela aurait pu éviter certains à priori. J’ai fait ce choix pour persuader les personnes présentes sur Facebook à essayer autre chose… Comme vous le dîtes, ce réseau social est tellement implémenté partout que peu de personnes cherchent autre chose. Mon message était donc qu’il était possible de faire la même chose que sur Facebook ; cela ne veut pas dire que Diaspora* est comme Facebook.
Ceci dit, je ne vous en tiendrai pas rigueur de ne pas vouloir essayer Diaspora*. Moi-même, depuis cet article (qui a plus de 4 ans), je me suis éloigné des réseaux sociaux (notamment parce que je les juge trop chronophage). Même si j’ai conservé mon compte Framasphère, je ne m’y connecte que très rarement (si quelqu’un interagit avec moi en fait).
Enfin, comme je le précisais, cet article commence à dater en âge Internet. Je ne sais pas comment Diaspora* a évolué depuis l’écriture de l’article. Ce dernier ne reflète peut-être plus la réalité ou peut-être qu’il est toujours pareil : je ne sais pas…
Je voulais tester, impossible de créer un compte, dès que je mets mon nom ” ça m’affiche
“choisissez un nom d’utilisateur, uniquement des lettres, chiffres et caractère de soulignement”
je ne comprend pas. j’ai tout essayé, avec un point, un tiret, avec majuscule, sans, un chiffre, enlevé le point sur le i, le dernier que j’ai tenté, j’en ais eu raz le bol, .je laisse tomber je vais voir ailleurs et n’en ferait pas la pub.
Gwen
Salut !
Merci pour ce papier.
Autant je comprends comment remplacer les groupes, autant je ne vois pas comment faire pour les “pages” qui sont quand même pratiques pour représenter des associations et notamment par la possibilité d’être plusieurs utilisateurs à pouvoir l’administrer.
Est-ce qu’une solution de remplacement est prévue ?
Merci 🙂